Guide RH l 5 étapes pour des NAO réussies

Cette année, pas de panique, on revient sur les indispensables pour réussir vos NAO comme un pro.

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Les négociations annuelles obligatoires, ou NAO de leur petit nom, approchent, et avec elles, leur lot de petites et grandes interrogations. Le sujet que vous redoutez le plus, les demandes d’augmentation de salaire seront au rendez-vous, mais pas que. Cette année, pas de panique, on revient sur les indispensables pour réussir vos NAO comme un pro.

D’abord, un petit point sur les NAO

💡 C’est obligatoire pour toutes les entreprises qui ont au moins un délégué syndical, elles doivent donc organiser chaque année une négociation (c’est l’article L132-27 du Code du Travail qui le dit).

Vous devez aborder au moins 3 sujets :

  • La rémunération, le temps de travail et le partage de la valeur ajoutée
  • L’égalité professionnelle et la qualité de vie au travail
  • La gestion prévisionnelle des emplois et compétences (GPEC), pour les entreprises d’au moins 300 salariés.

Dans la pratique, l’employeur ou le RH doit donc :

  • Convoquer les représentant syndicaux
  • Discuter de leurs revendications
  • Trouver des solutions ensemble
💡 Bon à savoir : si tenir des NAO est obligatoire (comme leur nom l’indique), parvenir à un accord avec les partenaires sociaux ne l’est pas.

5 étapes pour les réussir (+ une checklist à télécharger)

Etape 1 : prenez de l’avance

En entreprise, vous le savez déjà, un RH avisé en vaut deux. Si les NAO arrivent en fin d’année, le mieux reste de les préparer le plus tôt possible. Le but ? Avoir toutes les clés en main pour faire des NAO une conversation plus qu’une confrontation.

Voici les indispensables :

  • Les données chiffrées de l’entreprise (objectifs, bénéfices, pertes, etc.)
  • Les tendances du marché en termes d’évolution de salaires
  • Les revendications probables des représentants
  • Ce que vous pouvez offrir aux salariés
  • Ce qui est non négociable

Etape 2 : vérifiez bien ce que dit la loi

💡 Les NAO sont encadrées par plusieurs textes officiels comme les articles L. 2242-1 à L. 2242-21 du Code du Travail. Même si ce n’est pas votre tasse de thé, vous devez les lire pour être certain de respecter la loi.

Dans les grandes lignes, voici ce que vous devez savoir :

  1. Les négociations doivent débuter par une réunion préparatoire avec les partenaires sociaux.
  2. L’ordre du jour de cette réunion préparatoire est fixé par l’article L2242-14 du Code du Travail.
  3. Cette réunion doit définir :
    1. Le lieu et le calendrier des réunions de négociation,
    2. Les informations qui seront remises aux délégués syndicaux,
    3. Ainsi que leur date de remise.

Etape 3 : écoutez vos équipes

Il faut voir les NAO comme des discutions et surtout pas des confrontations. C’est l’occasion de mieux connaître vos équipes et leurs besoins. Pourquoi ? Au delà du plaisir de travailler dans un cadre sain, les chiffres sont clairs : les entreprises les plus heureuses sont aussi les plus productives. Elles connaissent moins de turn over et leurs salariés travaillent tout simplement mieux.

Ce que vous devez savoir :

  • Vos salariés sont-ils satisfaits de leurs conditions de travail ?
  • Est-ce que c’est le cas dans tous les départements ?
  • Y-a-t-il des inégalités hommes / femmes réelles ou perçues ?
  • Quelles mesures peuvent vraiment augmenter le bien-être de vos salariés ?
  • Quelles mesures ont le plus d’impact ?
💡 "Une décennie de recherches prouve que le bien-être en entreprise augmente presque tous les indicateurs de performance : les ventes progressent de 37 %, la productivité de 31 %, et la précision dans les tâches de 19 %." renseigne Shawn Achor auteur de The Happiness Dividend publié dans le très sérieux Harvard Business Review.

Etapes 4 : soyez transparent et partagez vos chiffres

Pour des négociations réussies, vous devez créer un climat de confiance. Le plus simple reste de partager avec vos partenaires sociaux le plus de chiffres possibles, pour parvenir ensemble à un accord. Vous montrerez que vous souhaitez autant qu’eux améliorer les conditions de travail des équipes, tout en respectant la réalité des chiffres de l’entreprise.

💡 En France, de plus en plus d’entreprises -comme la néo mutuelle Alan ou la banque pro en ligne Shine- ont adopté une politique de transparence des salaires. Pourquoi ? Dans un marché de l’emploi tendu, ces politiques instaurent un climat de confiance entre le salarié et l’entreprise.

Etapes 5 : prévoyez un plan d’action sur les augmentations de salaire

Vous n’y échapperez pas, vos salariés vont demander des augmentations de salaires. Malgré un ralentissement de l’inflation en 2024, ces dernières années, à salaire égal, le pouvoir d’achat de vos salariés a plutôt baissé. Et pour compenser cette hausse générale des prix (de l’alimentation, de l’énergie et bientôt des impôts), le plus simple reste de demander une augmentation.

Vous devez être au clair sur ce que vous pouvez proposer à vos partenaires sociaux sur le plan :

  • Des augmentations individuelles
  • Des augmentations collectives

Et si les représentants n’ont pas tout ce qu’il veulent (ce qui peut arriver dans beaucoup d’entreprises), la sagesse populaire le dit : l’argent ne fait pas (toujours) le bonheur. Pensez aux autres avantages que vous pouvez leurs offrir :

  • Primes
  • Participation
  • Intéressement
  • Télétravail
  • Épargne retraite
  • Titres restaurant
  • Etc.
💡 Si il est l’avantage social numéro un des Français, le titre restaurant peut parfois faire peur aux salaires les moins élevés. Pas avec Openeat, la seule solution de titres restaurant sans prélèvement sur salaire, sans carte acceptée partout.

Ce qu’il faut retenir

Les NAO ne sont pas une simple obligation légale, mais un vrai levier pour renforcer la confiance et l'engagement de vos équipes. En préparant ces négociations avec rigueur et transparence, vous montrerez à vos collaborateurs que leur bien-être compte autant que la performance de l’entreprise. Pour ne rien manquer, vous pouvez télécharger notre checklist juste ici :

On répond à toutes vos questions

Tout ce que vous voulez savoir sur Openeat et le titre restaurant, c'est ici.

Comment mettre en place des titres restaurant simplement ?

Vous voulez déployer vos titres restaurant mais vous ne savez pas par où commencer ? Pas de panique. Voici un guide très complet dédié aux ressources humaines qui répond à toutes vos questions techniques et vous accompagne de A à Z :

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Est-ce que je peux utiliser mes titres restaurant au supermarché ?

La réponse est oui !

Légalement, vous pouvez utiliser vos titres restaurant dans tous les commerces alimentaires (épicerie, brasserie, restaurant traditionnels, et donc aussi les supermarchés) mais uniquement sur des produits comestibles (directement consommables ou non).

💡 Attention, les commerces alimentaires n’ont pas d’obligation d’accepter le titres resto traditionnels. Si des enseignes comme Aldi et Lidl (qui les ont longtemps refusés) les acceptent aujourd’hui, plus de 20 % des commerces alimentaires les refusent en raison de commissions trop élevées (sauf pour Openeat qui est accepté partout).

Les titres restaurant sont-ils obligatoires ?

La réponse est non !

L'employeur n’est pas obligé de donner des titres restaurant à ses salariés. Il peut prendre en charge la restauration de ses salariés par un autre moyen, comme une prime de déjeuner ou la mise en place d'un restaurant d'entreprise.

💡 Si les salariés souhaitent manger sur leur lieu de travail, l'entreprise doit prévoir un lieu pour le faire. À partir de 25 salariés, vous devez mettre à disposition un véritable local de restauration, avec des installations pour conserver, réfrigérer et réchauffer les aliments.

Source : Titres-restaurant : les 5 informations à connaître

Comment sont financés les tickets restaurant ?

Le titre restaurant est financé en partie par le salarié et en partie par l’employeur, qui doit prendre à sa charge 50 % à 60 % de leur valeur. On parle de co-financement. Par exemple : pour un titre à 11 €, l'employeur doit s'acquitter de 5,50 € à 6,60 €, le salarié de 4,40 € à 5,50 €.

💡 Depuis le 1er janvier 2024, la contribution de l’employeur au financement des titres-restaurant peut être exonérée jusqu’à 7,18 € par titre.

Source : Titres-restaurant : les 5 informations à connaître

Comment faites-vous pour donner des titres sans prélèvement sur salaire ?

C’est tout simple. Au lieu de prélever en moyenne 100 € au salaire de vos employés pour leur constituer une cagnotte qui paie leurs dépenses alimentaires, nous remboursons ces dépenses quand elles sont effectuées. Plus besoin de prélèvement, la participation entreprise suffit pour rembourser les dépenses alimentaires.

Comment faites-vous pour donner des titres sans carte ou chèques papiers ?

Openeat est une application qui rembourse les dépenses alimentaires de vos salariés de deux façons :

  • Ou automatiquement, en connectant leur compte bancaire à l’appli (jusqu’à 3 comptes)
  • Ou en scannant leurs tickets de carte bancaire dans l’application

Plus besoin de cartes ou de papiers. C’est bon pour la planète et c’est aussi beaucoup de temps de gagné pour les RH et les petits patrons.

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