Qu’est-ce qu’un titre restaurant ?
Découvrez dans cet article tout ce qu'il faut retenir pour comprendre ce qu'est un titre restaurant. L'avantage préféré des français !
Soit vous en avez depuis toujours, soit vous en rêvez ! Mais savez-vous tout ce qui se cache derrière le titre restaurant ? C’est un avantage social qui a soufflé ses 55 bougies en 2022 ! Facultatif, le titre resto est un des moyens de financer le déjeuner des salariés, aux côtés de la cantine d’entreprise. C’est surtout un excellent moyen de renforcer l’attractivité de votre société et de rendre heureux vos collaborateurs. Alors, comment fonctionne le titre restaurant ? Quelle évolution depuis un demi-siècle ? L’âge de la retraite a-t-il sonné pour le titre papier ? Openeat vous explique tout dans son guide pratique du titre restaurant. Aujourd’hui, focus sur les principes de base de cet avantage social tellement apprécié par tous ceux qui en ont.
Les infos essentielles sur le titre restaurant
C’est quoi exactement un titre restaurant ?
Le titre restaurant est un titre spécial de paiement du déjeuner. L’air de rien, derrière le titre resto, se cache une multitude d’acteurs : tout d’abord, un émetteur édite des titres en fonction du montant souhaité par l’employeur, qui les transmet à ses salariés. Ceux-ci paient les commerçants lors de chaque déjeuner.
Pourquoi le titre resto est l’un des avantages préférés des salariés ? L’entreprise participe aux frais de déjeuner de ses collaborateurs, tout en les laissant libres de se restaurer comme ils veulent : un lunch sur le pouce le lundi, un déjeuner au restaurant le mardi, une livraison en télétravail le mercredi, etc. La liberté et le pouvoir d’achat, quel collaborateur n’aime pas ça ?
Cerise sur le gâteau, l’employeur bénéficie d’une exonération de cotisations sociales plafonnée. Et ça, les directions adorent… Bien sûr, le système est très encadré par ce qu'en France, on aime la simplicité administrative. Le fonctionnement du titre restaurant est donc un peu complexe. Un exemple ? Les règles de calcul des droits mensuels obligent à retirer les jours de congés et de maladie. Le titre restaurant est personnel et utilisable uniquement les jours ouvrables travaillés. Mais une fois acquis, rien n’interdit d’utiliser un titre resto pendant vos vacances ! Cela paraît simple à piloter pour les RH et pour les salariés, non ?
Le titre restaurant, c’est vraiment son nom ? Plusieurs émetteurs commercialisent ces titres sous différentes marques : chèque déjeuner, titre restaurant, pass déjeuner, etc. Désormais, il existe aussi des cartes, des applications mobiles… Bref, on s’y perd un peu dans les marques.
Et qui gère tout cela ? La Commission nationale du titre-restaurant (CNTR) : restaurants, boulangerie, traiteurs, supermarchés, petits commerçants, etc. 220 000 commerçants acceptent ces titres resto et sont agréés par la CNTR.
D’accord, mais cela représente combien ? 8 milliards d’euros ont été dépensés par les salariés en titre restaurant, soit 15 % du chiffre d’affaires du secteur de la restauration en 2017, l’année du cinquantenaire du titre restaurant.
Qu’est-ce qu’on mange ce midi ?
Si le salarié ne peut pas tout acheter avec un titre resto, il est en mesure de s’offrir une alimentation variée et de qualité à moindre coût. Entre pouvoir d’achat et qualité de vie au travail, le titre resto cumule donc de nombreux avantages très appréciés des collaborateurs. Un salarié rassasié est heureux et performant, donc engagé pour son entreprise.
Le titre restaurant concerne les préparations alimentaires directement consommables :
- la restauration sur place et à emporter,
- le snacking (salade, sandwich, poke bowl, etc),
- mais aussi les plats à réchauffer ou à décongeler, les produits laitiers, les fruits et les légumes, les boissons.
En revanche, dites adieu aux produits non alimentaires et aux boissons alcoolisées.
Combien ça coûte à chacun ?
L’employeur finance 50 à 60 % du montant du titre restaurant et bénéficie d’une exonération de cotisations sociales 6,50 euros par titre en 2023 (au lieu de 5,69 puis 5,92 en 2022). Rien n’interdit aux dirigeants d’être plus généreux, s’il paie des cotisations. Le montant du titre est libre. S’il décide d’attribuer des titres restaurant, il doit respecter le principe de l’égalité de traitement entre salariés. Le titre resto pour tous ou pour personne : liberté, égalité et… fraternité parce que les titres resto permettent aussi de faire des dons caritatifs !
Le salarié peut dépenser jusqu’à 19 euros par jour travaillé. Jusqu’au 30 juin 2022, dans les restaurants uniquement, le plafond journalier des titres restaurant est maintenu à 38 €, comme au temps du Covid mais vous pouvez maintenant manger sur place, sans masque et sans pass. L'utilisation des titres restaurant le week-end et les jours fériés y est également possible jusqu’à cette date.
Le commerçant n’encaisse pas la totalité du montant ! En effet, l’émetteur conserve une commission d’un montant (très) variable… et assez opaque. C’est l’un des points faibles des émetteurs de titres resto alors que les commerçants ont déjà bien souffert depuis la crise sanitaire.
La petite histoire du titre restaurant
Des titres papier…
Lors de la création du titre restaurant en 1967, il prend la forme d’un chèque papier remis en carnet chaque mois aux salariés. Le commerçant devait ensuite découper un coin du titre restaurant, le tamponner, et le renvoyer… pour être payé 21 jours après la réception et contre versement d’une commission à l’émetteur. C’était sympa de prévoir des loisirs créatifs pour les commerçants mais le système n’était pas optimal.
Bon, c’était un début mais, à l’aube du IIIe millénaire, cela paraissait…désuet, un peu comme le courrier face à l’email ou le chèque face à la carte bancaire. Il était temps que la digitalisation des entreprises s’empare du dossier !
…aux titres restaurant dématérialisés
En 2014, les cartes dématérialisées arrivent. Elles simplifient la vie des salariés qui paient au centime près et passent plus vite en caisse. Elles fluidifient la gestion par les RH et offrent un remboursement plus rapide aux commerçants.
De la carte au téléphone, il n’y a qu’un pouce : les applications et les paiements sans contact se développent et connaissent un vrai succès depuis la crise sanitaire. Le solde se suit en temps réel, le versement chaque mois se fait en un clic.
Et après ? La solution ultime !
Quand l’inflation flambe, quand le pouvoir d’achat est au cœur des préoccupations, les innovations technologiques peuvent se mettre au service de vos collaborateurs et de la planète, tout en facilitant le travail des RH et la prise de décision de la direction.
Désormais, plus besoin de papier, plus besoin de carte supplémentaire mais surtout plus besoin de prépaiement ! Openeat révolutionne le titre restaurant. L’innovation bien pensée pour rendre du pouvoir d’achat aux collaborateurs et aux commerçants, tout en optimisant la trésorerie des entreprises. La solution la plus juste et la plus efficace pour tous.
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Est-ce que je peux utiliser mes titres restaurant au supermarché ?
La réponse est oui !
Légalement, vous pouvez utiliser vos titres restaurant dans tous les commerces alimentaires (épicerie, brasserie, restaurant traditionnels, et donc aussi les supermarchés) mais uniquement sur des produits comestibles (directement consommables ou non).
💡 Attention, les commerces alimentaires n’ont pas d’obligation d’accepter le titres resto traditionnels. Si des enseignes comme Aldi et Lidl (qui les ont longtemps refusés) les acceptent aujourd’hui, plus de 20 % des commerces alimentaires les refusent en raison de commissions trop élevées (sauf pour Openeat qui est accepté partout).
Les titres restaurant sont-ils obligatoires ?
La réponse est non !
L'employeur n’est pas obligé de donner des titres restaurant à ses salariés. Il peut prendre en charge la restauration de ses salariés par un autre moyen, comme une prime de déjeuner ou la mise en place d'un restaurant d'entreprise.
💡 Si les salariés souhaitent manger sur leur lieu de travail, l'entreprise doit prévoir un lieu pour le faire. À partir de 25 salariés, vous devez mettre à disposition un véritable local de restauration, avec des installations pour conserver, réfrigérer et réchauffer les aliments.
Comment sont financés les tickets restaurant ?
Le titre restaurant est financé en partie par le salarié et en partie par l’employeur, qui doit prendre à sa charge 50 % à 60 % de leur valeur. On parle de co-financement. Par exemple : pour un titre à 11 €, l'employeur doit s'acquitter de 5,50 € à 6,60 €, le salarié de 4,40 € à 5,50 €.
💡 Depuis le 1er janvier 2024, la contribution de l’employeur au financement des titres-restaurant peut être exonérée jusqu’à 7,18 € par titre.
Comment faites-vous pour donner des titres sans prélèvement sur salaire ?
C’est tout simple. Au lieu de prélever en moyenne 100 € au salaire de vos employés pour leur constituer une cagnotte qui paie leurs dépenses alimentaires, nous remboursons ces dépenses quand elles sont effectuées. Plus besoin de prélèvement, la participation entreprise suffit pour rembourser les dépenses alimentaires.
Comment faites-vous pour donner des titres sans carte ou chèques papiers ?
Openeat est une application qui rembourse les dépenses alimentaires de vos salariés de deux façons :
- Ou automatiquement, en connectant leur compte bancaire à l’appli (jusqu’à 3 comptes)
- Ou en scannant leurs tickets de carte bancaire dans l’application
Plus besoin de cartes ou de papiers. C’est bon pour la planète et c’est aussi beaucoup de temps de gagné pour les RH et les petits patrons.
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