Titres restaurant : les différentes solutions sur le marché
Découvrez notre benchmark des différentes solutions de titres restaurant. Openeat vous donne les clés pour bien choisir votre solution
Lorsqu’une entreprise, de la TPE à la grande entreprise, veut passer à l’action, elle étudie toutes les solutions, y compris lorsque c’est pour améliorer la vie de ses salariés. Le marché du titre restaurant est longtemps resté fermé et concentré autour de 4 acteurs historiques. Depuis quelques années, de nouvelles propositions sortent de terre pour remuer les mastodontes. Pour choisir le bon émetteur en toute quiétude, découvrez notre benchmark des différentes solutions de titres restaurant.
Un peu d’histoire…
La création du titre restaurant reviendrait au docteur Winchendon dans l’Angleterre du début du XXe siècle. Il propose des bons repas pour faciliter le déjeuner du personnel de sa clinique auprès de plusieurs restaurants autour avec lesquels il a négocié des accords. Le principe du financement du déjeuner en liberté par l’employeur était né !
En France, entre 1957 et 1967, plusieurs solutions de titres restaurant voient le jour : la société Crédit Repas, le Chèque-restaurant, le Ticket-restaurant de M. Borel, puis le Chèque déjeuner coopératif.
Les pouvoirs publics sont conquis et créent un cadre juridique avec l’ordonnance du 27 septembre 1967. Le titre resto devient un avantage social avec des exonérations pour l’employeur et pour l’employé. La CNTR (Commission nationale des titres restaurant) naît pour définir et piloter les règles d’utilisation.
En 1972, les 3 premiers acteurs du marché (aujourd’hui Edenred, Up et Sodexo) fondent une association pour gérer les encaissements et les remboursements auprès des commerçants : c’est la CRT (Centrale de règlement des titres). En 2002, Natixis intertitres (aujourd'hui Bimpli) rejoint l’aventure. En 2016, le CRT scinde ses activités en deux parties CRT traitement et CRT services. Après le remboursement du millésime 2022, la CRT disparaîtra et d’autres prestataires assureront le remboursement des derniers titres papier. C’est la fin d’une époque.
Un marché du titre restaurant concentré
Il faut dire que le marché du titre-restaurant aiguise les appétits : plus de 6 milliards d'euros par an, soit 700 000 titres pour plus 4,5 millions de salariés.
4 acteurs historiques se sont partagés le marché depuis des dizaines d’années. A tel point que l’Autorité de la Concurrence a condamné en 2019 Edenred, Up, Natixis Intertitres et Sodexo à une amende de plus de 400 millions d'euros pour “entente portant sur des échanges d'informations” et “verrouillage” du marché des titres restaurant. La décision de la cour d’appel est attendue d’ici la fin de l’année… et un grand nombre de restaurateurs sont prêts à réclamer le paiement des commissions excessives versées entre 2003 et 2018. Bref, une affaire à suivre dans les prochaines semaines.
Comme tout marché hyper-concentré, le titre restaurant a évolué très lentement. Ainsi, il faut attendre 2014 pour que la dématérialisation des titres restaurant commence… et 8 ans après, le titre papier est toujours d’actualité ! Les acteurs historiques ont été poussés à se moderniser par de jeunes pousses comme Swile. Partant de zéro, une start-up doit offrir plus, mieux et moins cher pour grignoter des parts de marché.
En 2021, c’est au tour d’Openeat de bousculer le marché ! Fondée par des experts du titre resto, Openeat a analysé les réels freins pour proposer une solution vraiment innovante. Résultat : zéro préfinancement, zéro carte supplémentaire, zéro souci de gestion, zéro refus de paiement, un paiement à l’usage en phase avec son époque. Conjuguant liberté, sobriété, plaisir et pouvoir d’achat, notre solution coche toutes les attentes des salariés.
Comment choisir parmi les différentes solutions de titres restaurant ?
Si vous êtes très en amont sur la réflexion, peut-être vous demandez-vous encore s’il faut fournir des titres restaurant à vos collaborateurs ? Non, ce n’est pas une obligation légale.
En tant qu’avantage social, commencez par échanger avec les principaux intéressés : où déjeunent vos salariés ? Combien cela leur coûte-t-il ? Comment font vos concurrents ? Est-il plus simple de partager une cantine d’entreprise ? Et avec le travail hybride, cela va être compliqué de savoir combien de titres attribuer chaque mois ? La gestion des titres restaurant dans l’entreprise est souvent le frein à l’adoption, tant les règles semblent complexes.
Comme tout projet, commencez par vos besoins et vos objectifs (et ceux de vos collaborateurs). Pouvoir manger où ils veulent, comme ils veulent et quand ils veulent ? Le titre restaurant est fait pour eux. Si vous doutez encore, regardez les avantages du titre resto pour l’entreprise et les avantages du titre resto pour le salarié. Un complément de rémunération exonéré de cotisations sociales et d’impôt sur le revenu, c’est bon pour votre marque employeur !
Il est temps d’étudier les différentes solutions de titres restaurant présentes sur le marché. Un premier tri se fait rapidement en répondant aux questions suivantes.
Titre papier ou carte titre restaurant ?
Soyons honnête, une entreprise qui adopte le titre-restaurant en 2022 a peu de chances d’aller vers le titre papier. La dématérialisation du titre resto a progressé, en particulier depuis 2 ans. Plus simple, plus écologique, plus économique, la carte offre des avantages certains. Couplée au paiement sur mobile, avec une app bien faite pour piloter son solde, même les moins geeks de vos salariés y arrivent.
Quelle commission sur le titre restaurant ?
Bien sûr, vous avez déjà calculé la valeur faciale du titre restaurant, la part patronale et les exonérations de cotisations sociales. Mais au moment de choisir un émetteur, il faut comprendre la typologie de leurs coûts. Autant dire que ce n’est pas simple. La question cruciale apporte des réponses bien souvent opaques.
On évoque des frais d’émission, des frais d’envoi, des abonnements, des frais de mise à disposition de la solution, etc. Une seule solution, demandez un devis précis parmi les différentes solutions de titres restaurant présentes sur le marché.
Combien de commerçants accepteront la solution retenue ?
C’est bien beau de fournir des titres resto à vos collaborateurs, encore faut-il qu’ils puissent les utiliser autour de chez eux et du bureau. Chez un émetteur de support de paiement (papier ou carte), cela représente environ 220 000 restaurants, supermarchés, fast-foods, livraisons de repas, etc.
Avec Openeat, vos collaborateurs déjeunent partout. Nous remboursons le salarié et non pas le commerçant ! Plus simple, cela permet d’atteindre tous les commerçants dont le code APE correspond aux règles d’utilisation des titres restaurant. Par exemple, vos salariés adorent Sushiman au coin de votre rue pour déjeuner rapidement de bons poissons crus ? Le propriétaire n’a pas effectué les démarches car il trouve cela trop compliqué ou trop cher… Avec Openeat, aucun souci !
Quelle trésorerie mobiliser pour financer les titres restaurant ?
Les acteurs traditionnels du titre restaurant encaissent le paiement des titres en amont. L’employeur paie et se rembourse la part salariale sur la fiche de paie de chaque collaborateur. Ensuite, les titres sont émis et envoyés pour le papier ou viennent augmenter le solde disponible pour la carte titre resto.
Et cela, que le titre soit utilisé ou non ! En pleine inflation, lorsque les demandes de hausse des salaires sont à la Une de tous les médias, ce n’est pas la bonne solution. Un avantage social remplit son rôle lorsque le salarié l’utilise à sa convenance, sans surconsommation. Actuellement, certains collaborateurs préfèreraient peut-être garder la totalité de leur rémunération mensuelle ? Ou a minima avoir le choix ?
C’est encore une innovation Openeat : le remboursement a posteriori en fonction de l’usage réel.
Bon à savoir :
Pour le restaurateur ou le commerçant aussi, Openeat est une bonne nouvelle : c’est la fin des échanges et des délais de remboursement. Ils sont payés immédiatement par le salarié au moment du déjeuner.
Le gain de trésorerie est réel pour l’entreprise quand on sait que près de 10 % des titres annuels ne sont jamais utilisés. Du coup, la facture globale est moins lourde aussi pour l’entreprise, sans mécontenter les salariés puisque ce sont eux qui décident. Une solution de titre restaurant simple, juste et économe… Il était temps de bousculer les différentes solutions de titres restaurant !
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Est-ce que je peux utiliser mes titres restaurant au supermarché ?
La réponse est oui !
Légalement, vous pouvez utiliser vos titres restaurant dans tous les commerces alimentaires (épicerie, brasserie, restaurant traditionnels, et donc aussi les supermarchés) mais uniquement sur des produits comestibles (directement consommables ou non).
💡 Attention, les commerces alimentaires n’ont pas d’obligation d’accepter le titres resto traditionnels. Si des enseignes comme Aldi et Lidl (qui les ont longtemps refusés) les acceptent aujourd’hui, plus de 20 % des commerces alimentaires les refusent en raison de commissions trop élevées (sauf pour Openeat qui est accepté partout).
Les titres restaurant sont-ils obligatoires ?
La réponse est non !
L'employeur n’est pas obligé de donner des titres restaurant à ses salariés. Il peut prendre en charge la restauration de ses salariés par un autre moyen, comme une prime de déjeuner ou la mise en place d'un restaurant d'entreprise.
💡 Si les salariés souhaitent manger sur leur lieu de travail, l'entreprise doit prévoir un lieu pour le faire. À partir de 25 salariés, vous devez mettre à disposition un véritable local de restauration, avec des installations pour conserver, réfrigérer et réchauffer les aliments.
Comment sont financés les tickets restaurant ?
Le titre restaurant est financé en partie par le salarié et en partie par l’employeur, qui doit prendre à sa charge 50 % à 60 % de leur valeur. On parle de co-financement. Par exemple : pour un titre à 11 €, l'employeur doit s'acquitter de 5,50 € à 6,60 €, le salarié de 4,40 € à 5,50 €.
💡 Depuis le 1er janvier 2024, la contribution de l’employeur au financement des titres-restaurant peut être exonérée jusqu’à 7,18 € par titre.
Comment faites-vous pour donner des titres sans prélèvement sur salaire ?
C’est tout simple. Au lieu de prélever en moyenne 100 € au salaire de vos employés pour leur constituer une cagnotte qui paie leurs dépenses alimentaires, nous remboursons ces dépenses quand elles sont effectuées. Plus besoin de prélèvement, la participation entreprise suffit pour rembourser les dépenses alimentaires.
Comment faites-vous pour donner des titres sans carte ou chèques papiers ?
Openeat est une application qui rembourse les dépenses alimentaires de vos salariés de deux façons :
- Ou automatiquement, en connectant leur compte bancaire à l’appli (jusqu’à 3 comptes)
- Ou en scannant leurs tickets de carte bancaire dans l’application
Plus besoin de cartes ou de papiers. C’est bon pour la planète et c’est aussi beaucoup de temps de gagné pour les RH et les petits patrons.