Titres restaurant : pourquoi tant de refus ?
Les titres restaurant connaissent actuellement des refus sans précédent, en partie en raison de la fermeture de la CRT, mais aussi en raison des commissions excessives prélevées aux commerçants sur les paiements avec titres restaurant. Découvrez comment Openeat met fin aux frustrations des commerçants et des salariés !
Article mis à jour le 06/02/2024
C'est la réalité vécue par de plus en plus de salariés aujourd'hui. L'avantage social préféré des français est devenu en quelques mois l'objet de doutes et d'inquiétude chez les restaurateurs. Au point que les refus de titres restaurant sont en passe de devenir monnaie courante. 😱
Le début d'une longue histoire...
L'histoire débute dans les années 60, avec la création des premiers titres restaurant, alors appelés "crédits repas". Le concept séduit rapidement employeurs et salariés, jusqu'à s'imposer en quelques décennies comme un avantage salarial plébiscité par les français. 💪
Le concept est en effet séduisant pour les salariés, dont le pouvoir d'achat est augmenté grâce à ce dispositif. Les employeurs voient quant à eux dans le titre restaurant un moyen d'offrir à leurs collaborateurs un avantage non négligeable, ce qui contribue à renforcer leur motivation et leur implication dans la société. 🤝💼
De leur côté, les restaurateurs y trouvent leur compte en élargissant leur clientèle.
L'incertitude de l'après CRT...
Tout fonctionnait plutôt bien jusque-là... Un système bien rôdé, avec des employeurs participant au paiement d'une partie des titres restaurant de leurs salariés, lesquels prenaient leurs repas, munis de titres papier ou d'une carte à puce, chez les commerçants ou restaurants affiliés. Quant aux restaurateurs et commerçants, ils regroupaient et envoyaient les titres papier encaissés à la CRT (Centrale de règlement des titres) afin d'être remboursés, ou se faisaient payer grâce à la carte titre restaurant.
Tout fonctionnait donc plutôt bien jusqu'à ce qu'un événement déterminant vienne modifier le déroulement de l'histoire... Fin décembre 2022, la CRT a cessé d'exister (l'activité prend officiellement fin au 28 février 2023), semant un climat de doutes et d'interrogations auprès des professionnels concernés. Allaient-ils continuer à être remboursés ? Qui allait se charger de tenir le rôle occupé par la CRT ? Est-ce que la fin de la CRT signifiait également la fin des titres restaurant papier ? 🤷🤯
Autant de questions qui ont récemment conduit nombre de restaurateurs à refuser des titres papier. Des titres restaurant qui se retrouvent par conséquent non consommés, au grand dam des salariés essuyant ces refus. ❌
… et des commissions trop élevées
La disparition de cet acteur historique et l'incertitude entourant l'avenir des titres restaurant papier expliquent en partie ces refus observés de plus en plus souvent à l'heure actuelle. En partie seulement, car les restaurateurs ont un autre argument sensible à opposer à l'acceptation des titres restaurant.
Sur les 25€ d'un titre restaurant, les professionnels de la restauration ne touchent qu'une partie : une commission leur est en effet prélevée par la société émettrice sur chaque transaction réalisée. Cette commission, variant de 3% à 5% selon les émetteurs des titres, représente ainsi un manque à gagner significatif, surtout à l'heure où les restaurateurs et commerçants doivent par ailleurs faire face à l'impact sur leur activité de la hausse du coût de l'énergie et des matières premières. 💸
À noter d'autre part que cette commission s'applique de la même manière aux titres dématérialisés qu'aux titres papier, quand bien même la procédure de traitement des premiers est considérablement simplifiée en comparaison avec le support papier.
Dans ce contexte, on comprend mieux cette tendance des restaurateurs et commerçants à refuser les titres présentés par les salariés, se saisissant en toute légalité de leur droit de refus.
Le titre restaurant sur le chemin du renouveau
Reste que l'inquiétude et la frustration gagnent désormais les salariés, qui voient leurs stocks de titres restaurant non consommés augmenter. Et ainsi leur pouvoir d'achat sensiblement diminuer... 💵📉
S'il a su s'adapter au fil du temps aux évolutions de la société et aux modifications des habitudes de consommation des utilisateurs, le titre restaurant semble vivre actuellement une délicate période de remise en question.
Partagés entre leur attachement à cet avantage salarial majeur et leur attachement à leur pouvoir d'achat, les salariés aspirent à une solution novatrice, en phase avec l'ère du temps et leurs attentes. Les restaurateurs aspirent quant à eux à un système plus équitable et plus efficace. ⚖️
La fin du titre restaurant papier
Pour toutes ces raisons, le gouvernement a décidé de mettre fin aux titres restaurant papier d'ici fin 2025. Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme, l’a annoncé en octobre dernier sur France Info. ❌
Un vent de nouveauté est donc en train de souffler sur les titres restaurant. Et Openeat illustre parfaitement cette tendance. Grâce à cette application smartphone, le salarié utilise sa propre carte bancaire pour payer son repas, l'appli se charge de détecter si l'achat est éligible aux titres restaurant (via le scan du ticket de caisse ou via l'open banking) et le client est directement remboursé sur son compte bancaire.
💡 Ce qui change ? Les titres restaurant non consommés (et autant de centaines d’euros perdues) ne s’accumulent plus sur le compte du salarié. Finie l’avance de trésorerie à effectuer par l’employeur chaque mois pour les titres de ses employés. Enfin, le commerçant profite de commissions plus justes, divisées par 3.
Et ainsi démarre l'autre histoire du titre restaurant ! 👌
À retenir :
✅ Les titres restaurant, l'avantage social préféré des Français, font face à un nombre croissant de refus de la part des restaurateurs, suscitant des frustrations parmi les salariés.
✅ L'histoire de ces titres a commencé dans les années 60, évoluant en un avantage salarial apprécié. Cependant, la disparition de la Centrale de Règlement des Titres (CRT) en décembre 2022 a semé le doute parmi les professionnels, contribuant aux refus actuels.
✅ Outre l'incertitude liée à la fin de la CRT, les restaurateurs évoquent des commissions élevées prélevées par les émetteurs de titres restaurant (3% à 5%) comme raison supplémentaire de refuser ces avantages, surtout en période de coûts croissants.
✅ Le gouvernement a décidé de pousser la dématérialisation du titre restaurant d'ici fin 2025, mettant officiellement fin aux titres resto papier.
✅ Face à cette tendance, Openeat propose une alternative novatrice. Cette application smartphone simplifie le processus en permettant aux salariés de payer avec leur carte bancaire, éliminant l'avance de trésorerie pour les employeurs et offrant des commissions plus justes aux commerçants.
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Est-ce que je peux utiliser mes titres restaurant au supermarché ?
La réponse est oui !
Légalement, vous pouvez utiliser vos titres restaurant dans tous les commerces alimentaires (épicerie, brasserie, restaurant traditionnels, et donc aussi les supermarchés) mais uniquement sur des produits comestibles (directement consommables ou non).
💡 Attention, les commerces alimentaires n’ont pas d’obligation d’accepter le titres resto traditionnels. Si des enseignes comme Aldi et Lidl (qui les ont longtemps refusés) les acceptent aujourd’hui, plus de 20 % des commerces alimentaires les refusent en raison de commissions trop élevées (sauf pour Openeat qui est accepté partout).
Les titres restaurant sont-ils obligatoires ?
La réponse est non !
L'employeur n’est pas obligé de donner des titres restaurant à ses salariés. Il peut prendre en charge la restauration de ses salariés par un autre moyen, comme une prime de déjeuner ou la mise en place d'un restaurant d'entreprise.
💡 Si les salariés souhaitent manger sur leur lieu de travail, l'entreprise doit prévoir un lieu pour le faire. À partir de 25 salariés, vous devez mettre à disposition un véritable local de restauration, avec des installations pour conserver, réfrigérer et réchauffer les aliments.
Comment sont financés les tickets restaurant ?
Le titre restaurant est financé en partie par le salarié et en partie par l’employeur, qui doit prendre à sa charge 50 % à 60 % de leur valeur. On parle de co-financement. Par exemple : pour un titre à 11 €, l'employeur doit s'acquitter de 5,50 € à 6,60 €, le salarié de 4,40 € à 5,50 €.
💡 Depuis le 1er janvier 2024, la contribution de l’employeur au financement des titres-restaurant peut être exonérée jusqu’à 7,18 € par titre.
Comment faites-vous pour donner des titres sans prélèvement sur salaire ?
C’est tout simple. Au lieu de prélever en moyenne 100 € au salaire de vos employés pour leur constituer une cagnotte qui paie leurs dépenses alimentaires, nous remboursons ces dépenses quand elles sont effectuées. Plus besoin de prélèvement, la participation entreprise suffit pour rembourser les dépenses alimentaires.
Comment faites-vous pour donner des titres sans carte ou chèques papiers ?
Openeat est une application qui rembourse les dépenses alimentaires de vos salariés de deux façons :
- Ou automatiquement, en connectant leur compte bancaire à l’appli (jusqu’à 3 comptes)
- Ou en scannant leurs tickets de carte bancaire dans l’application
Plus besoin de cartes ou de papiers. C’est bon pour la planète et c’est aussi beaucoup de temps de gagné pour les RH et les petits patrons.